Les destinations de Madagascar et de l’île Maurice, situées près de deux régions ultrapériphériques françaises, l’Ile de la Réunion et Mayotte, offrent des débouchés commerciaux prometteurs. Et les deux régions françaises peuvent être un relais efficace, dans l’océan Indien, pour faciliter l’accès des PME de métropole aux marchés de cette zone, comme l’a souligné la commission internationale de la CPME le 17 mai.
Concernant Madagascar, Jean-Philippe Payet, de la CPME Réunion, a rappelé les points forts de ce marché, à savoir :
- La situation géographique de l’île, qui dispose d’importantes ressources naturelles, permet de cibler 900 millions de consommateurs.
- Elle dispose d’un accès privilégié aux marchés européens et américains grâce à des arrangements douaniers préférentiels.
- La règlementation favorable aux investisseurs étrangers permet aussi d’effectuer librement un large ensemble de transactions (courantes, dividendes, revenus salariaux…).
- Les secteurs porteurs d’opportunités sont les télécommunications, le tourisme, les énergies renouvelables, l’agribusiness ou encore l’habillement.
Concernant l’île Maurice, Daden Venkatasawmy de Business Mauritius, a expliqué que :
- L’île s’illustre par une stabilité économique constante depuis trente ans et la solidité de son environnement juridique.
- Il y a une forte implantation de la culture et de la langue française avec près de 15 000 ressortissants sur place et la France est un partenaire de premier rang depuis 2019.
- Des opportunités émergent notamment dans le secteur de la recherche et développement, mais aussi l’économie circulaire, l’économie bleue, l’agro-industrie, la silver économie. L’intelligence artificielle et les nouvelles technologies sont également des pistes potentielles d’investissement.
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