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Le congé de présence parentale (CPP) permet à un parent salarié de rester auprès d’un enfant dont l’état de santé requiert une présence soutenue et des soins contraignants pendant un maximum de 310 jours dans la limite d’une durée de trois ans. Si le salarié ne perçoit pas de rémunération pendant sa dispense d’activité, il peut prétendre au versement de l’allocation journalière de présence parentale (AJPP) versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) à condition que l’enfant soit âgé de moins de 16 ans, ou entre 16 et 20 ans s’il perçoit une rémunération n’excédant pas 55 % du Smic.
Il est désormais possible de renouveler une fois au titre de la même maladie/handicap de l’enfant la durée maximale du CPP et de l’AJPP, avant la fin de la troisième année suivant l’ouverture des droits. Concrètement, les salariés concernés bénéficient donc d’un crédit de 620 jours de congés mobilisables sur 3 ans.
Deux décrets précisent les modalités du renouvellement du congé et de l’allocation. Le renouvellement du congé avant la fin de la période initiale de 3 ans est subordonné 15 jours avant le début du congé à la présentation d’un nouveau certificat médical établi par le médecin qui suit l’enfant.
Le Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale (BOSS) s’enrichit d’une nouvelle partie relative au calcul de l’effectif pris en compte pour l’ensemble des dispositifs prévus par le code de la sécurité sociale, de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) ainsi que du versement mobilité.
Six nouveaux chapitres complètent ainsi cette nouvelle rubrique : champ d’application et seuils d’effectifs concernés, modalités d’appréciation de l’effectif d’une entreprise, principes de calcul de l’effectif de l’entreprise, neutralisation des effets du franchissement d’un seuil d’effectif, modalités particulières de décompte de l’effectif en matière de versement mobilité, modalités particulières de décompte de l’effectif en matière d’obligation d’emploi des travailleurs handicapés.
Le BOSS précise désormais les modalités de calcul de certaines situations de travail notamment les salariés dont le contrat de travail comprend à la fois des phases d’activité et d’inactivité ainsi que ceux en convention individuelle de forfaits en jours réduits.
Cette nouvelle rubrique est en consultation publique. Des remarques et questions peuvent être transmises jusqu’au 15 juin 2022 inclus avant son entrée en vigueur le 1er août 2022. Pour la consulter, cliquez ici.
Un troisième décret du 26 avril simplifie et adapte les modalités de la surveillance médicale post-professionnelle des salariés ayant été exposés à certains facteurs de risques professionnels.
La surveillance médicale post-professionnelle est étendue aux agents mutagènes ou toxiques pour la reproduction.
Les modalités de preuve de l’exposition sont élargies pour tenir compte de la mise en place de la visite médicale de fin de carrière et de l’état des lieux des expositions qui peut être délivré à cette occasion :
Cette exposition peut désormais être prouvée :
Enfin, les modalités de la surveillance médicale post-professionnelle de l’intéressé sont toujours définies par le médecin-conseil de la CPAM ou de l’organisation spéciale de sécurité sociale, mais ce dernier doit désormais appliquer les référentiels médicaux établis par la Haute Autorité de santé ou à défaut par un expert sollicité par le médecin conseil de la CPAM.
Deux nouveaux décrets d’application de la loi du 2 août 2021 pour « renforcer la prévention en santé au travail » ont été publiés.
Un premier décret du 26 avril précise les conditions strictes de délégations de certaines de leurs missions par les médecins du travail aux infirmiers en santé au travail et aux professionnels de santé des SPST (Services de Prévention et de Santé au Travail) et les modalités statutaires d’exercice de la profession d’infirmier en santé au travail. Il prévoit et encadre le recours à la télé santé au travail. Consulter le décret
Un second décret du 26 avril définit les modalités de prévention des risques professionnels et de suivi en santé au travail des travailleurs indépendants, des salariés d’entreprises extérieures et des salariés des entreprises de travail temporaire par les Services de Prévention et de Santé au Travail (SPST).
Un décret du 25 avril 2022 approuve la récente délibération du CNPST (Comité National de Prévention et de santé au travail) du COCT (Conseil d’Orientation des Conditions de Travail), relative à l’offre socle de services. Celle-ci devra être délivrée à terme par tous les SPSTI (Services de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises) à leurs entreprises adhérentes et à leurs salariés.
Pour mémoire, les SPSTI, via un contrat d’adhésion de type associatif signé entre l’employeur de l’entreprise adhérente et le SPSTI, devront assurer à leurs entreprises adhérentes les actions en matière de :
Afin de simplifier la prescription des arrêts de travail pour les professionnels de santé et rendre les démarches plus lisibles tant pour les employeurs que les salariés, l’Assurance maladie a indiqué dans un communiqué fusionner les formulaires d’arrêt de travail (avis d’arrêt de travail, certificat initial AT/MP et certificat médical de prolongation AT/MP pour leur partie arrêt de travail).
Désormais, en cas d’arrêt de travail initial ou de prolongation (maladie, maternité, paternité, ou accident du travail et maladie professionnelle), les employeurs ne recevront plus qu’un seul formulaire CERFA. Le motif de l’arrêt de travail sera porté directement sur le formulaire, sous la forme d’une case cochée.
Restent inchangées :
La prescription du congé de deuil parental sera également intégrée au formulaire unique. Le médecin prescripteur aura la possibilité d’indiquer explicitement s’il autorise son patient à exercer une activité pendant son arrêt de travail et, le cas échéant, la nature de celle-ci.
Enfin, le formulaire portera dorénavant diverses précisions dans le cas où l’assuré exerce simultanément plusieurs activités professionnelles (artistes auteurs, élus locaux).
L’Assurance maladie précise que ces évolutions se mettront en place progressivement.
Lorsqu’un de vos salariés est testé positif au Covid-19, il doit le déclarer à son employeur et respecter les consignes d’isolement gouvernementales.
La CPME a synthétisé les différentes durées d’isolement et les mesures à prendre, pour les salariés cas contacts ou testés positifs, dans le document Consignes d’isolement ci-dessous.
En cas d’isolement et selon la situation de l’intéressé, indépendant ou salarié, il pourra être placé en télétravail, en arrêt de travail, voire en activité partielle.
La CPME a synthétisé les différents cas de figure dans la matrice Gestion RH des isolements ci-dessous.
Pour rappel, lorsqu’un salarié a été testé positif au Covid-19, celui-ci doit le déclarer à son employeur et respecter les consignes d’isolement énoncées par le gouvernement.
En tant qu’employeur, vous avez l’obligation d’évaluer les risques professionnels auxquels sont exposés vos salariés, incluant les risques d’exposition au virus et d’élaborer votre Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels.
Une fois cette évaluation faite, ses résultats devront déboucher :
– pour les entreprises de moins de 50 salariés, à la définition d’actions de prévention des risques et de protection des salariés dont la liste sera consignée dans le DUERP,
– pour les entreprises de 50 salariés et plus, à l’élaboration d’un programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail.
Ainsi, vous pourrez mettre en place des mesures de prévention comme adapter l’organisation du travail dans votre entreprise, aménager les lieux de travail et assurer le maintien des mesures d’hygiène.
Vous pourrez prendre utilement conseil, compte tenu notamment des nouvelles dispositions issues de la loi du 2 août 2021 pour renforcer la santé au travail :
L’outil en ligne gratuit « Plan d’actions COVID-19 » sur le site de l’Assurance Maladie ou de l’Institut National de Recherche et de sécurité vous donne des conseils personnalisés en fonction de votre secteur d’activité.
Nous mettons à votre disposition ci-dessous un modèle très simple de DUERP que vous pourrez enrichir ou adapter à loisir.
À qui s’adresser ?
En cas de contaminations de Covid-19 au sein de votre entreprise, ou de salariés présentant des symptômes, vous pouvez contacter :
La loi n° 2022-46 du 22 janvier 2022 instaurant le pass vaccinal est parue.
Par conséquent, depuis le 24 janvier 2022 un pass vaccinal est requis pour accéder aux lieux recevant du public jusqu’alors soumis au pass sanitaire.
Qu’est-ce qu’un pass vaccinal ? Quels sont les lieux concernés ? Que faire lorsque mon salarié n’a pas de pass vaccinal ? Réponses dans notre fiche dédiée.
Le protocole sanitaire d’entreprise actualisé au 21 janvier 2022 poursuit jusqu’au 1er février 2022 inclus l’obligation de recourir au télétravail au minimum trois jours par semaine, pour les postes qui le permettent.
A compter du 2 février 2022, le recours au télétravail sera simplement recommandé. L’employeur fixera, dans le cadre du dialogue social de proximité, les modalités de recours à cette organisation de travail.
Le protocole sanitaire a été mis à jour le 25 janvier 2022 pour prendre en compte l’adoption de la loi du 22 janvier 2022 renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et le décret du 22 janvier 2022 instaurant le pass vaccinal pour les personnels intervenant dans certains établissements recevant du public. Plus d’informations plus haut, dans le paragraphe pass vaccinal.
Depuis le 3 janvier dernier, de nouvelles règles d’isolement ont été mis en place selon que la personne concernée est malade du covid-19 ou identifiée cas contact par l’assurance maladie.
Afin d’éclairer les TPE/PME dans la gestion RH de ces cas en entreprise, la CPME vous propose ci après trois schémas récapitulant :
Vous retrouverez ces schémas dans la fiche jointe, ainsi qu’une fiche annexe ci-contre détaillant la prise en charge des différents cas d’isolement (arrêt maladie, arrêt dérogatoire, activité partielle etc.).
Afin d’accompagner au mieux les entreprises qui doivent faire face à un absentéisme plus marqué, nous vous remercions de bien vouloir nous remonter sur contact@cpme-bretagne.fr les difficultés liées à la continuité de l’activité que vous rencontrez pour en saisir les ministères du travail et de l’économie.
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