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Taxes foncières, fiscalité locale et facturation électronique : les nouveautés

La CPME vous informe et décrypte les plus récents dispositifs fiscaux et financiers qui impactent les PME.

Taxes foncières des entreprises : mise en ligne des avis et nouveautés

Depuis le 9 septembre 2021, les avis de taxes foncières des entreprises et autres personnes morales disposant d’un identifiant SIREN sont consultables et payables en ligne dans l’espace professionnel sur impots.gouv.fr.

Ils sont accessibles en ligne dès leur réception au format « papier », dont l’envoi est maintenu. La date limite de paiement est mentionnée sur l’avis.
Pour accéder à son avis, le redevable doit disposer d’un espace professionnel : s’il n’en dispose pas, il doit le créer en utilisant son identifiant SIREN.

Précision : pour la taxe foncière 2021, les entreprises et autres personnes morales ne disposant pas d’un identifiant SIREN (mais identifiées par l’intermédiaire d’un « IDSP ») continueront à recevoir leurs avis uniquement sous format papier.

Pour plus d’informations :

Fiscalité locale : sensibilisez vos collectivités !

L’article 22 de la loi de finances rectificative pour 2021 donne la possibilité aux communes et aux établissement publics de coopération intercommunal (EPCI) ayant choisi d’instituer une taxe locale sur la publicité et les enseignes (TLPE) avant le 1er juillet 2019, d’adopter, sur délibération prise avant le 1er octobre 2021, un abattement compris entre 10% et 100% sur le montant de cette taxe au titre de 2021.

Une telle mesure avait déjà été adoptée pour 2020 par l’article 16 de l’ordonnance n° 2020-460 du 22 avril 2020 et pour lequel la CPME vous avait transmis un « kit fiscalité locale ».

Du nouveau sur la généralisation de la facturation électronique interentreprises

Prévue par l’article 195 de la loi de finances pour 2021, l’ordonnance n° 2021-1190 permettant le déploiement de la facturation électronique entre assujettis à la TVA (e-invoicing) et à la mise en œuvre de l’obligation de transmission par voie dématérialisée de certaines données à l’administration (e-reporting) a été publiée au Journal officiel du 16 septembre 2021.

L’article 1er définit le champ d’application des obligations de facturation électronique, qui concernent les transactions entre les assujettis établis en France et la transmission des données de transaction complémentaires qui concernent les transactions « non domestiques » et les transactions réalisées par un assujetti avec des non-assujettis.
Il prévoit également les modalités selon lesquelles les factures électroniques seront échangées et les données de facturation et de transaction transmises à l’administration fiscale.

Le dispositif retenu repose sur la faculté, pour les entreprises, de choisir librement, pour s’acquitter de ces obligations, de recourir à une plateforme de dématérialisation partenaire de l’administration fiscale ou directement au portail public de facturation (soit la plateforme « Chorus Pro » qui assure déjà l’échange dématérialisé des factures du secteur public).

L’ordonnance prend ainsi en compte le degré de maturité numérique des entreprises, et notamment des PME conformément aux demandes de la CPME.

Dans tous les cas, le portail public concentrera les données de facturation, de transactions et relatives au paiement à transmettre obligatoirement à l’administration fiscale. Ces données seront limitées aux données devant figurer obligatoirement sur les factures. L’ordonnance précise que les opérateurs de dématérialisation devront se faire immatriculer auprès de l’administration pour une durée de trois ans renouvelables. L’administration aura le pouvoir de mettre un terme au partenariat en cas de non-respect de ces obligations par la plateforme. Plus globalement, le texte instaure des sanctions spécifiques applicables en cas de non-respect des nouvelles obligations.

L’article 2 adapte ponctuellement les dispositions du code de la commande publique pour les factures adressées par les entreprises à la sphère publique afin de prévoir la transmission par le portail public de facturation à l’administration fiscale des données de factures utiles au pré-remplissage des déclarations de TVA des entreprises.
L’article 3 décale la trajectoire initialement prévue. Le calendrier de déploiement des obligations est ainsi retardé par rapport à ce qui était prévu par la loi de finances précitée.

Ainsi, l’entrée en vigueur des obligations varie selon la taille de l’entreprise :

 

 

Les travaux de concertation menés par la DGFIP vont se poursuivre dans les mois à venir puisque plusieurs modalités d’application de la réforme sont renvoyées à des décrets en Conseil d’État.
La CPME maintiendra donc ses travaux du groupe de travail dédié au déploiement de la facturation électronique entre entreprises. Parallèlement, une réunion de présentation à laquelle la CPME participe est organisée par le directeur des finances publiques, Jérôme Fournel, fin septembre

Pour plus d’informations :