L’extension du couvre-feu à 38 départements supplémentaires ainsi qu’à la Polynésie va à nouveau frapper de plein fouet certains secteurs d’activité.
Il est essentiel que le gouvernement renforce encore davantage les mesures de soutien aux entreprises touchées directement ou par ricochet. La Confédération des PME a par exemple réclamé à de multiples reprises la mise en place d’un crédit d’impôt pour les bailleurs non institutionnels dont les entreprises locataires ne sont pas en capacité d’honorer le paiement des loyers.
Parallèlement, et puisqu’il nous faut, pour de longs mois, vivre avec le virus de la Covid-19, la CPME souhaite que les discussions avec les organisations professionnelles aboutissent pour déterminer les conditions sanitaires permettant au plus grand nombre de continuer à travailler et à ouvrir et ce pour ne pas condamner des pans entiers d’activité.
La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a par ailleurs indiqué qu’au-delà des dispositifs transversaux, des moyens financiers spécifiques seront alloués permettant au monde du spectacle de « continuer à jouer à jauge réduite ». Cette logique, qui revient à prendre en charge les pertes d’exploitation pourrait utilement être appliquée à d’autres secteurs.
Les entrepreneurs ne demandent qu’à travailler.