Dès le mois de mai dernier, la CPME a sonné l’alerte sur la crise des matières premières en publiant les résultats d’une enquête qu’elle a menée auprès de 2060 dirigeants de TPE-PME.
Les chiffres parlaient d’eux-mêmes : 28% des entreprises rencontraient des difficultés d’approvisionnement et 59% d’entre elles étaient impactées par la hausse du prix des matières premières.
Plusieurs événements expliquent cette situation qui a commencé en 2020 et s’est accentuée cette année : réouverture tardive des sites d’exploitation, difficultés d’acheminement, aléas climatiques qui pèsent sur les récoltes… La CPME a donc formulé des propositions pour soutenir les TPE-PME frappées par ce fléau.
Première proposition, mettre en œuvre la théorie de l’imprévision. L’objectif : adapter le contrat en cours en raison d’une modification générale de l’équilibre de celui-ci. Pour éviter un arrêt du contrat, la Confédération propose de tout mettre en œuvre pour inciter les parties à dialoguer, sans avoir à dénoncer ni rompre le contrat.
Au-delà, la CPME plaide pour annuler les pénalités de retard, mettre en place du chômage partiel quand l’activité de la PME s’arrête, faire appel au médiateur des entreprises pour favoriser les résolutions à l’amiable…
Regardez le témoignage en vidéo de Laetitia Godard, cheffe d’entreprise impactée par la pénurie de matières premières, et de François Asselin :
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