Jeudi 21 janvier, François Asselin et Eric Chevée ont été reçus par le Premier ministre, en présence d’Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion pour faire le point sur les questions sanitaires, économiques et sociales.
Lors de cette rencontre, la CPME a fait valoir la nécessité de maintenir et de compléter les dispositifs de soutien aux entreprises. Elle a également plaidé pour des mesures d’urgence en faveur des indépendants. Par ailleurs, François Asselin a rappelé ses inquiétudes concernant le projet de délit d’écocide.
Sur le terrain social, la santé au travail, impulsée par la proposition de loi pour renforcer la prévention en santé au travail de Charlotte Lecocq, a tout d’abord été abordée. Très écoutée, la CPME a été force de proposition lors de la négociation interprofessionnelle du mois de décembre, ayant abouti à l’ANI pour une prévention renforcée et une offre renouvelée en matière de santé au travail et conditions de travail. François Asselin a précisé les « points durs » présents dans le projet remettant en cause l’équilibre trouvé par les partenaires sociaux dans cet ANI.
Par ailleurs, au sujet de l’assurance-chômage, actualité majeure de ce début d’année, une réunion bilatérale présidée par la ministre est prévue en début de semaine prochaine. Elle nous permettra de défendre nos propositions pour parfaire la réforme engagée en 2019, notamment sur 4 points stratégiques : le bonus-malus, la dégressivité, le calcul du salaire journalier de référence et les modalités d’ouverture et de rechargement des droits. La question de la gouvernance de l’assurance-chômage, et donc de l’Unédic pourrait être mise sur la table.
La CPME est également revenue sur les conséquences du couvre-feu, en rappelant la nécessité de la souplesse relative à l’ouverture des commerces le dimanche. Elle a aussi fait part de difficultés quant à la modification des horaires de certains salariés du fait du couvre-feu.
Enfin, dans le prolongement des échanges tenus en décembre 2020 concernant les formes particulières d’emploi et plus précisément les travailleurs de deuxième ligne et les travailleurs des plateformes, la ministre du Travail nous a réaffirmé son intention de poursuivre ces concertations dans les meilleurs délais.