Ce que l’on ne voulait pas revivre est en train de se reproduire.
Les premières conséquences économiques liées aux craintes et incertitudes en raison de la situation sanitaire apparaissent.
Les annulations en masse d’évènements et de manifestations plongent dans la détresse le secteur de l’évènementiel déjà fragilisé par les périodes récentes. Les traiteurs et les autres activités qui en dépendent, en subissent les contrecoups.
Selon le Syndicat des Activités Évènementielles (SAE) regroupant les PME du secteur, ce sont d’ores et déjà plus de la moitié (56%) des évènements programmés en décembre qui sont annulés.
Les salles de sport dont le redémarrage se faisait doucement sont également frappées au cœur.
Dans ce contexte, la CPME plaide pour que, au-delà de l’ «aide aux coûts fixes », soient remises en place des aides sectorielles ciblées sur les entreprises qui subissent, sans en être en rien responsables, les plus fortes baisses d’activité.
L’idée n’est pas de « revenir au quoi qu’il en coûte », dévastateur pour les finances publiques, mais plutôt de parachuter en urgence une « trésorerie de secours » pour les plus en difficulté.